François Guimard, membre de l’équipe Le-sportif.com et féru de cyclisme, a parcouru sur plusieurs semaines la Nouvelle-Zélande à vélo. Il revient sur son périple en partageant les avantages de ce mode de déplacement, entre petits trucs pratiques et philosophie de vie.
1 / Emporter son vélo : simple et peu onéreux
Certes, il s’agit d’un équipement sportif et le faire voler (dans l’avion) implique un supplément de prix, mais celui-ci reste raisonnable. Les compagnies aériennes en ont aussi l’habitude donc aucun souci non plus de ce côté-là.
2/ Une formule de voyage économique
Comme François, si vous dormez au camping, sans frais d’essence ni de location (assez élevés en Nouvelle-Zélande), le dépaysement n’aura pas raison de vos économies.
3/ Voyager pour voir la vie autrement
Car 16 kilos de bagages et un vélo aident beaucoup à relativiser ! Dans la vie de tous les jours, l’électricité est facilement accessible et nul besoin de se préoccuper du niveau de batterie de ses appareils électriques, comme le téléphone. Lorsqu’on voyage à vélo, il faut s’organiser et chaque jour penser à recharger son appareil. Et ce n’est pas toujours simple : en camping par exemple, les prises sont souvent peu nombreuses, ou toutes occupées…ou les deux !
Voyage et Vacances ne signifient pas la même prise de risque. On travaille beaucoup le mental pendant le voyage, c’est l’une de nos forces, plus que le physique.
« Chaque moment est apprécié autrement : une douche chaude après une journée complète sous la pluie, un café en milieu de matinée, des rencontres avec des locaux qui s’interrogent sur notre itinéraire et nous félicitent pour le projet… » raconte François Guimard. Ce sont tous ces petits gestes du quotidien que l’on redécouvre et qui donnent une valeur importante à ces moments.
Le voyage est la meilleure école de la vie. On en apprend sur soi-même, sur l’autre, les différentes cultures et façons de vivre.
4/ Voyager, c’est entreprendre
Pour finir, quoi de plus explicite que les mots de François ? « Voyager c’est entreprendre, professionnellement et personnellement. Quand on entreprend, on ne peut plus faire demi-tour. Il faut donc avancer, avec des hauts et des bas. Certains jours, on serait prêt à tout arrêter et alors que d’autres, c’est la fierté du chemin parcouru qui est la plus forte. Le voyage, c’est s’exposer, avancer, découvrir. »
Suivre le voyage de François sur sa page Facebook
Photos © François Guimard